L’ALBATROS – A SONG BASED ON THE POEME BY CHARLES BEAUDELAIRE

Note. there are two version of this song; the verses are based exactly on the words of the poem. The chorus words are added and in italics. One version (slower chorus) is known as Irene’s version; the other as Laurent’s version.

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.

 

A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à côté d’eux.

 

Le poète est un oiseau
Qui né au ciel
Et nous voit d’en haut
Car l’Eternel
Dans son abime
Iui a donné des ailes
La maladie des mots

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !

Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !

L’un agace son bec avec un brûle-gueule,

L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

 

Le Poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

 

Le poète
Tel un hero, defi le ciel et nous pleure d’en haut
Quand la nuée tombe sur la terre
Où se il meurt tout seul en nous laissant des mots…
Si beaux…

Albatros | Irene's Version | Chorus 1

Albatros | Irene's Version | Chorus 2

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